Le survol

VOL MOTORISÉ

Il n’y a pas de réglementation spécifique sur la Réserve naturelle des Hauts de Chartreuse et sur le Parc en général hormis la loi nationale. Ce sont donc les règles de l’air qui s’appliquent sur le vol motorisé à travers le code de l’aviation civile.

VOL NON MOTORISÉ

La carte « vol libre Chartreuse » réunit à la fois des indications techniques sur la pratique du vol libre en Chartreuse (thermiques, brises de vallées, aide de décollage…) et des informations sur la faune concernée par ces activités (périodes et zones de reproduction, de migration, …). un document instructif et pédagogique à mettre entre toutes les mains pour allier plaisir du vol et tranquillité des rapaces, bouquetins et autres espèces rupestres !

Cette carte a été réalisée dans une démarche de concertation à travers le groupe « vol libre » animé par le Conseil départemental de l’Isère.

RÈGLES DE SURVOL DE LA RÉSERVE NATURELLE NATIONALE DES HAUTS DE CHARTREUSE

Pour protéger la nidification de l’aigle royal sur le secteur de Saint-Même :

  • il est interdit de décoller depuis le lieu-dit Alpette de la Dame (arrêté préfectoral n°2004-09559).

Par convention en date du 13 mai 2003, les pratiquants du vol libre se sont également engagés, entre le 1er février et le 30 août à :

  • ne pas survoler le site de Saint-Même en dessous d’une altitude de 1900 mètres
  • pour réaliser la traversée des falaises Est en direction des falaises Ouest et le Granier, emprunter le site de l’Alpette de Chapareillan et non le site de Saint-Même/Alpette de la Dame.

Drones

Concernant le Parc ou la Réserve naturelle, il n’y a pas de réglementation particulière concernant les drones, ce sont les règles de l’air qui s’appliquent comme pour le survol. Vous trouverez néanmoins ci-dessous des conseils appropriés à la faune.

N’hésitez pas aussi à aller vérifier sur géoportail les restrictions qui peuvent s’appliquer (zone du monastère notamment).

Concernant la Réserve naturelle, c’est un espace protégé, on déconseille le survol de ces zones pour éviter le dérangement d’espèces.

Dans tous les cas, les périodes comprises entre mars et juillet sont très sensibles pour les espèces faunistiques (avifaune et mammifère) car ce sont les périodes de couvaison, de mise bas, d’élevage des jeunes. Tout dérangement supplémentaire, en plus de l’hyperfréquentation peut générer du stress supplémentaire qui peut-être fatal à force de répétition…
Et bien évidemment, faire des images en drone en s’approchant trop près des espèces sauvages ou domestiques, quelque soit la période de l’année est à proscrire impérativement. 
Le conseil est de voler le plus loin possible c’est à dire proche du plafond autorisé (150m/sol).
C’est là que vous dérangerez le moins tout en couplant avec les périodes.

Il peut être difficile de s’y retrouver dans la réglementation associée aux vols de drones dans les espaces naturels. Connaître les zones interdites de vol ainsi que les bonnes pratiques à adopter pour les vols en milieu naturel, est pourtant nécessaire pour éviter les effets négatifs des vols de drone sur les animaux (attaques, stress, collisions, fuites, etc.). Voici une rediffusion du webinaire récemment organisé sur сe sujet en collaboration avec la LPO et le Parc national des Pyrénées :