Les plantes invasives

Depuis la création du Parc en 1995, des plantes exotiques sont de plus en plus présentes dans le paysage végétal de Chartreuse. Certaines sont d’apparition récente comme la balsamine de l’Himalaya dans le val de Couz.

Bien que l’influence d’une modification du climat ne puisse être écartée à priori, le principal vecteur de dissémination est l’activité humaine. Ainsi, l’expansion des renouées asiatiques d’origine horticole suit fidèlement les travaux de terrassement en bordure de route et sur les berges. D’autres tels les solidages nord-américains envahissent les zones humides profitant de la baisse des niveaux d’eau souterrains (plaine du Guiers).  La berce géante du Caucase (col du Granier) peut être dangereuse provoquant par simple contact une photosensibilisation de la peau.

Pouvant localement recouvrir presque totalement le sol et éliminer en quelques années la flore d’origine et le cortège faunistique associé, les plantes exotiques peuvent s’avérer invasives.

La perturbation écologique est cependant à relativiser car nous manquons de recul dans le temps. En outre, certaines exotiques apportent aux insectes butineurs, notamment aux abeilles, nectars et pollens utiles.