La montagne… respect…

Ce beau week-end annonce une importante « envie de nature » du côté des hommes, une envie de se ressourcer dans la montagne. Alors, quand vous vous rendrez dans la Réserve naturelle de Chartreuse, n’oubliez pas Dame nature vous accueille dans toute sa générosité, sachez lui rendre en respectant quelques règles…

Les beaux jours arrivent et avec eux l’envie de se ressourcer et prendre un grand bol d’air frais.

Nous sommes très nombreux à avoir des envies de nature encore plus grandes depuis le déconfinement. Pour marcher, courir, dévaler les pentes à VTT, dormir à la belle étoile. Et ça n’est pas sans conséquence sur la faune, la flore, les sols. Exemple dans la Réserve Naturelle des Hauts de Chartreuse

D’où la nécessité de respecter les interdits en vigueur dans les zones protégées, comme les réserves naturelles : pas de cueillette de plantes ni de fleurs, pas de déchets laissés sur place, pas de feu, pas de chien même tenu en laisse, et le bivouac autorisé sous condition. 

Pourquoi tous ces interdits en pleine nature ?

« On peut camper, précise la conservatrice de la Réserve des Hauts de Chartreuse, mais on doit monter sa tente à la tombée de la nuit et la démonter au lever du soleil. Et si possible se poser en bordure d’alpage pour éviter d’écraser la nourriture des troupeaux « . En Chartreuse un troupeau de vaches charolaises et un troupeau de moutons passent durant l’été en alpage. 

Sur l’interdiction des feux, Suzanne Foret explique là-aussi qu’il ne s’agit pas d' »interdire pour interdire » mais de protéger.  » A ces altitudes 1900 -2000 mètres, un feu sur ces sols subalpins les abîme pour des milliers d’années. Un sol comme ça met 15 000 à 40 0000 ans à se fabriquer tellement les processus sont lents « . 

Quant à l’interdiction des chiens dans la Réserve, là aussi il s’agit de protéger la faune :  » La grande faune on la voit courir, mais il y a aussi plein d’oiseaux qui nichent au sol et qu’on ne voit pas forcément. Mais le chien lui les voit. Le seul fait de laisser son odeur suffit pour qu’une femelle abandonne sa nichée « , explique la conservatrice.