La Truffe

Les témoignages historiques sont nombreux. L’une des informations parue dans le livre « La Truffe » d’Aldolphe Chatain en 1892 cite les truffes du Dauphiné commercialisées à Paris et Genève : « elles sont récoltées entre autre sur les communes de La Tronche, Montbonnot, St Ismier, Bernin, Le Touvet et Crolles ».

La production annuelle variant entre 5 et 40 tonnes selon les sources entre Grenoble et Chambéry.

Si quelques truffières sauvages subsistent encore, nombre d’entre elles ont disparu. Pour inverser cette tendance, plusieurs plantations ont été réalisées à l’initiative du syndicat des trufficulteurs de l’Isère, et les premières récoltes sont prometteuses !

Sa bonne intégration paysagère et son rôle de protection des massifs contre les incendies en font une alternative de choix à l’abandon des zones de piémont.

Suite à la réalisation de la charte forestière de Chartreuse, le Parc a décidé de s’engager. Pour cela, une mission d’étude des potentialités de la truffe sur les contreforts du massif a été réalisée avec le syndicat des trufficulteurs de l’Isère et le Centre Régional de la Propriété Forestière. D’autre part, une action de formation des restaurateurs a été réalisée pour qu’ils mettent de la truffe dans leurs assiettes !

Le potentiel truffier sur le massif de Chartreuse

Dans le cadre du Parc naturel régional de Chartreuse, deux études ont été menées pour l’évaluation du potentiel truffier du Massif de Chartreuse. Ces études furent encadrées par le CRPF et guidées par André Coulon. 

Et les résultats sont plutôt encourageants ! Les surfaces ou espaces pouvant accueillir la truffe noire est de 14000 hectares et 21000 hectares pour la truffe de bourgogne soit 11% de la surface total du Parc. 

Les zones de prédilection sont les piémonts de Chartreuse pour la Tuber mélanosporum et la Haute Chartreuse et l’Avant-pays de Chartreuse pour la Tuber uncinatum.