Lézard des souches

Lacerta agilis

Ecologie

Comme tous les reptiles il recherche la présence de bois mort, pierres et litière de feuilles mortes pour se mette à l’abri, ainsi que de secteur dégagés pour prendre le soleil.
Il peut occuper une grande diversité d’habitats, assez secs mais comportant une végétation assez fournie au niveau du sol : talus, haies, prairies buissonneuses, lisières forestières…
Bien que le Parc comporte beaucoup d’habitats potentiellement favorable au lézard des souches, il semble cependant très localisé, n’étant connu que sur quelques sites, notamment sur les bordures forestières des côteaux de Saint-Laurent-du Pont et dans une prairie humides de la plaine du Guiers.

Conservation

La rareté apparente de ce lézard discret est peut-être le reflet d’un manque de connaissance, la recherche de l’espèce est à poursuivre pour mieux connaître sa répartition en Chartreuse. Néanmoins, il n’est nulle part abondant en France et semble en régression dans la plupart des pays européens : la préservation des sites où il est présent devrait être une priorité. Le brûlage des talus ainsi que l’enrésinement des prairies et lisières (plantation d’épicéas) sont sans doute les principales menaces en Chartreuse.
Vivant plus en altitude, le lézard vivipare bien que plus fréquent est lui aussi assez mal connu en Chartreuse.

Statut : espèce protégée, quasi menacée (sur liste rouge régionale)